Allons maintenant voir ce qu’il se passe dans la tête de notre petite canaille.
Comme vous l’imaginez, ces douces violences ne sont pas sans conséquences sur le développement global de l’enfant.
En effet, le tout-petit, se sentant limité dans sa capacité d’exploration pourrait perdre confiance en ses capacités à expérimenter et apprendre par lui-même.
En l’empêchant de faire ses propres expérimentations, l’adulte réduit les opportunités d’apprentissage et peut le conduire à penser : « Je ne suis pas capable de ».
Son estime de soi peut être affectée, et il peut ressentir un manque de sécurité affective.
N’oublions pas que l’enfant absorbe les comportements autour de lui : au cours de son développement, il peut percevoir ces subtiles interactions comme normales et être ainsi plus enclin à les reproduire à mesure qu’il grandit.
Que nous apprennent les neurosciences à ce sujet ? Lorsqu’un enfant fait l’expérience de ces interactions subtiles, il produit du cortisol, également connu sous le nom d’hormone du stress.
Cette hormone peut ralentir les apprentissages et limiter le développement de l’enfant. 🧠
Envoyer un commentaire